La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a été ouverte à la signature en 1992 lors du Sommet de la Terre de Rio entrant en vigueur le 21 mars 1994. L'objectif ultime de la CCNUCC et de tout autre instrument juridique connexe que la Conférence des Parties pourrait adopter est de parvenir à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêcherait toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour permettre aux écosystèmes de s'adapter naturellement au changement climatique, pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable.
Le 11 décembre 1997, les Parties à la CCNUCC ont adopté le Protocole de Kyoto, qui est entré en vigueur le 16 février 2005. Le 12 décembre 2015, 196 parties à la CCNUCC ont adopté l'Accord de Paris lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris, en France. Elle est entrée en vigueur le 4 novembre 2016.
L’objectif primordial de l’Accord de Paris est de contenir « l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts « pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels ». L’Accord de Paris repose sur un cycle de cinq ans d’actions climatiques de plus en plus ambitieuses menées par les pays. Depuis 2020, les pays soumettent leurs plans d’action nationaux pour le climat, appelés contributions déterminées au niveau national (NDC). Chaque NDC successive est censée refléter un degré d’ambition de plus en plus élevé par rapport à la version précédente.
Le Secrétariat coopère, collabore et échange des informations avec le Secrétariat de la CCNUCC conformément aux décisions BC-16/22, RC-11/9 et SC-11/21 sur la coopération internationale et la coordination avec d'autres organisations. Dans ces décisions, les COP ont reconnu que les mesures prises au titre des conventions peuvent contribuer à atteindre les objectifs de la CCNUCC et ont demandé au Secrétariat de renforcer sa coopération avec le secrétariat de la CCNUCC sur les questions d’intérêt commun.
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