La Direction de l’environnement du Swaziland a accueilli, du 17 au 19 septembre 2013, un atelier national visant à déterminer les éléments des Plans d’action nationale ou stratégies pour la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam au Swaziland. Trente et un représentants, dont des représentants des ministères de l’Agriculture, de la Santé, du Travail et des Services sociaux, de la Justice et des Affaires constitutionnelles, ainsi que du Commerce et de l’Industrie ; du monde universitaire, des médias, du secteur privé et d’organisations non gouvernementales ont assisté à cet atelier, qui s’est tenu à Mbabane, la capitale. L’Organisation mondiale de la santé, le Programme des Nations Unies pour l’environnement et le Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm étaient également représentés.
Le Swaziland, qui a ratifié la Convention de Rotterdam le 24 septembre 2012, et devenue Partie contractante à compter du 24 décembre 2012. L’Autorité nationale désignée pour cette convention est la Direction de l’environnement du Swaziland. À ce jour, le Swaziland a ratifié les Conventions de Bâle, de Stockholm et de Vienne. La Convention de Bâle a également été appliquée sous la forme de Réglementations nationales sur les déchets adoptées en 2010.
En vertu de la Convention de Stockholm, un Plan national de mise en œuvre (PNM) et un inventaire des polluants organiques persistants (POP) ont été achevés à ce jour. Le Plan national de mise en œuvre doit être actualisé afin d’inclure les neuf nouveaux POP.
Le pays a également bénéficié du soutien financier du Fonds d’affectation spéciale du Programme de démarrage rapide (Quick Start) de l’Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) en vue de la création d’un environnement propice à la mise en œuvre d’une gestion rationnelle des produits chimiques. Cette opération a eu pour résultat principal l’élaboration du Profil national de gestion des produits chimiques et du Document d’évaluation des capacités. Parmi les parties prenantes, cette opération a renforcé la sensibilisation aux problèmes de gestion des produits chimiques.
En tant que nouvelle Partie à la Convention de Rotterdam, le Swaziland s’efforce de s’acquitter de ses obligations. Il n’existe pas encore de registre des produits chimiques importés et aucun système d’information n’est actuellement en place en ce qui concerne les importations de produits chimiques. Les importations de produits chimiques ne sont pas réglementées, à l’exception des substances appauvrissant la couche d’ozone.
Les difficultés actuelles de mise en œuvre de la Convention de Rotterdam concernent les ressources financières et techniques nécessaires au renforcement de la sensibilisation des parties prenantes, et notamment des agriculteurs, des chefs de services agricoles et de santé et des agents des douanes, aux obligations au titre de cette Convention. Un instrument juridique national, ainsi que des mécanismes d’échange d’informations et de coordination interministérielle doivent être mis en place pour permettre une mise en œuvre efficace.
Il sera nécessaire d’élaborer des mécanismes de notification des incidents d’intoxication par les produits chimiques afin d’évaluer les risques d’exposition. Les établissements de santé devront être habilités comme centres antipoison. Cependant, des activités de gestion des produits chimiques sont mises en œuvre dans le pays grâce aux synergies de projets tels que le Programme de démarrage rapide de la SAICM, la Convention de Stockholm Convention et la Convention de Bâle.