Praia (Cap-Vert), du 11 au 13 décembre 2018
Lieu de l’atelier : Hotel Tropico, Praia (Cap-Vert)
Points essentiels : le Secrétariat de la Convention de Rotterdam (CR) basé à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a apporté son assistance à trois pays africains lusophones (Cap-Vert, São Tomé-et-Principe) dans le cadre du projet EP/GLO/797/UEP « Mesure de l’impact : de la collecte de données au processus décisionnel national », financé par l’Union européenne. Dans le cadre de ce projet, une stratégie d’intervention a été élaborée, comprenant :
- la réalisation d’une étude de base sur la gestion des pesticides au niveau national;
- la collecte et l’analyse de données sur différents aspects de l’utilisation des pesticides et des pratiques dans ce domaine;
- un atelier sous-régional tenu dans la ville de Praia (Cap-Vert), en mars 2017, afin de permettre l’échange d’informations et d’expériences, ainsi que l’élaboration d’une stratégie pour les étapes suivantes de l’assistance technique fournie par la FAO;
- une stratégie visant à promouvoir le recours à de solutions pouvant remplacer l’usage des pesticides dangereux;
- la rédaction de rapports d’analyse juridique sur le cadre juridique et institutionnel relatif à la gestion des pesticides dans chacun des trois pays afin d’identifier les lacunes et les difficultés.
Organisateurs : l’atelier sous-régional a été organisé par le Secrétariat de la Convention de Rotterdam à la FAO en collaboration avec le Bureau de la FAO au Cap-Vert et la Direction de la protection des végétaux du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement du Cap-Vert.
Langue de travail : portugais
Objectifs de la réunion : l’objectif consistait à tenir le dernier atelier sous-régional dans le cadre du projet et à rassembler les représentants des trois pays concernés : Cap-Vert (CV), Guinée-Bissau (GB) et São Tomé-et-Principe (STP), afin de discuter des principaux résultats, des possibilités et des difficultés rencontrées tout au long de la mise en œuvre du projet aux niveaux national et sous-régional en ce qui concerne l’utilisation des pesticides, l’identification des cas d’intoxication dans les communautés rurales et des groupes vulnérables les plus touchés, ainsi que les travaux effectués dans le cadre du cadre législatif et au niveau de la promotion de l’utilisation de solutions de remplacement et de l’autonomisation des communautés conjointement avec les autorités nationales désignées de la Convention de Rotterdam et les représentants de tous les pays concernés par le projet. Cela visait à répondre aux besoins et aux priorités évoqués aux niveaux national et sous-régional concernant le renforcement de la mise en œuvre des obligations et des possibilités au titre de la Convention de Rotterdam, et à poursuivre le travail aux niveaux national et sous-régional sur :
- les solutions de remplacement des pesticides dangereux – stratégie nationale, collaborations et synergies – lutte intégrée contre les ravageurs, agroécologie, écoles pratiques d’agriculture
- le cadre législatif pour la gestion des pesticides – et l’établissement d’un lien entre celui-ci et la perspective régionale
- la prise de décisions nationales importantes en matière de santé et d’environnement et lien avec les obligations relevant de la Convention de Rotterdam (réponse concernant les importations, notification d’une mesure de réglementation finale, présentation de propositions d’inscription de PPED, etc.)
- les synergies avec d’autres PEID
Groupe cible : le groupe cible se composait de 19 participants représentant les trois pays lusophones (Cap-Vert, São Tomé-et-Principe et Guinée-Bissau) concernés par le projet.